Protection des rapaces
Conservation des rapaces et de leurs biotopes
Soucieuse de l'environnement et de la conservation des rapaces, l'ANFA ne cesse de veiller, face aux détracteurs, au maintien et au respect de leur protection légale.
- Le recul continuel des sanctuaires de nidifications devant notre société tentaculaire, les sports nature et autres pratiques forestières ou agricoles, menacent toujours certaines espèces aux faibles populations souvent très sensibles aux dérangements.
- Ces dernières années l'ANFA a déploré une recrudescence de tirs aveugles ou haineux sur des oiseaux de Fauconnerie. Pour un de nos compagnons abattu combien d'oiseaux de proie sauvages sont tués clandestinement ?
- L'emploi criminel de charniers empoisonnés par des gardes chasse ou des propriétaires sans respect pour la vie font toujours des ravages.
- Combien d'autours des palombes ne sont jamais ressortis des nasses à corvidés qui ont fleuries inconsidérément dans l'hexagone?
Le réseau EDF basse tension tue toujours nos grands rapaces. Heureusement, petit à petit ce réseau sera enfoui.
L'agriculture intensive et son cortège d'effets pervers (emploi de pesticides, arrachage de haies, assèchement zones humides) ont en de nombreuses régions anéanti le petit gibier de plaine mais aussi toute une avifaune d'une grande utilité. Placés très haut dans la pyramide alimentaire, les rapaces paient un lourd tribut.
La bromadiolone, par exemple, employée pour tuer les campagnols, a récemment provoqué en Franche Comté une diminution alarmante des milans royaux.
- Pourtant, quelques motifs de se réjouir existent bel et bien comme la remontée spectaculaire des effectifs du fabuleux faucon pèlerin après l'effondrement de ses populations dans les années 60. Aujourd'hui, ce merveilleux oiseau a re-colonisé la quasi-totalité de ses aires de nidification, allant jusqu'à nicher sur des bâtiments urbains.
- Il serait cependant inconséquent de baisser sa garde et de ne pas prendre en compte les nouveaux dangers qui menacent les oiseaux de proie; l'ANFA s'y emploie et se constituera partie civile chaque fois que des infractions à la conservation des oiseaux ou de leurs biotopes seront avérées.
Que faire si vous trouvez un rapace blessé ou affaibli :
- Manipulez l'oiseau avec précaution en lui épargnant tout stress supplémentaire. Commencez par lui couvrir la tête d'un linge lui permettant de respirer, mais sans voir. Saisissez-le par le dos à la hauteur des épaules, ailes plaquées au corps. Si possible protégez vos mains d'une paire de gant épais.
- Placez-le au plus tôt dans un grand carton dans lequel vous aurez aménagé quelques trous pour laisser circuler l'air. Déposer ce carton dans un endroit calme, obscur et tempéré.
- N'essayez surtout pas de le nourrir ou de l'abreuver, et prévenez immédiatement :
- Soit le centre UFCS (Union Française des Centres de Soins) le plus proche.
- Soit l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) qui vous donnera la marche à suivre. Il existe un service dans chaque département.
- Soit, à défaut, un fauconnier si vous en connaissez un proche de chez vous.
Signaler un rapace blessé ?
Consultez le site
UFCS ou ONCFS
(one clic)
En juin 2002, l'ANFA a signé une convention avec l'UFCS.
Elle prévoit que des fauconniers puissent se voir confier des rapaces blessés en vue de leur réhabilitation en qualité d'oiseaux de chasse, ou de leur réintroduction dans le milieu naturel.
La détention d'un rapace, même blessé, est règlementée.
Seules des personnes habilitées peuvent s'en occuper.