De la même façon que l'on plante un végétal en fonction du terrain, de la qualité de la terre, de l'exposition, du climat, en fauconnerie c'est le biotope et la faune associée qui conditionnent le type de vol et non l'inverse.
Plus le territoire sera riche en espèces chassables, meilleur en sera l'exercice de la chasse au vol, sachant que certains territoires peuvent associer plusieurs types de biotopes et par la même différents types de vol.
Sans territoire, aucun type de vol n'est possible.
En fauconnerie, l'entretien de l'oiseau est quotidien. L'oiseau nécessite un soin constant, tous les jours de l'année. Il en est de même pour son territoire.
Que l'on en soit propriétaire, locataire, titulaire de droit de chasse sur une société ou une acca, le territoire est notre première richesse qu'il convient d'entretenir, de choyer avant d'en retirer satisfaction.
Le rôle du chasseur au vol sera, sous peine d'échec cuisant, d'entretenir de bonnes relations avec les autres utilisateurs, de négocier avec les agriculteurs, de participer à l'entretien constant du territoire.
Il s'agira, entre autre, de contribuer aux plantations, a l'entretien des couverts, au recensement de la faune, sa sauvegarde et son maintien par l'installation pour le petit gibier, d'agrainoires et d'abreuvoirs, par l'entretien des garennes etc....
Lorsque le besoin s'en fera ressentir, par l'apport complémentaire en période estivale de jeune gibier pouvant s'adapter a son biotope.
Il conviendra également de veiller à la gestion des nuisibles.
L'idéal, étant de parvenir à l'équilibre le plus juste possible afin de pouvoir en toute quiétude favoriser les évolutions des oiseaux de chasse dans les conditions naturelles.
Voici les espèces les plus couramment chassées et régulièrement prises, en France, de nos jours.
Le chevreuil et le renard, non représentés dans cette galerie, ne peuvent être entrepris que par de rares aigles royaux.